Une parcelle de quelques 10 ares est à l’origine des malheurs qu’a connus Don Diel Muhoza et qui l’ont poussé à fuir le pays au début de cette année. En effet, quatre procès pour le même objet avaient été ouverts, a la grande surprise de l’intéressée et à sa famille aussi, au tribunal de grande instance de Bujumbura sous les
numéros RC 100/19019, RC 747/2019, RC 941/2020, RCA 7979/ 2019 et RC 848/2018. Curieusement, tous ces cinq dossiers portent sur le même objet à savoir la parcelle enregistrée sous le nom de Mr Don Diel Muhoza et se trouvant au quartier de Nyabagere en zone dans la commune de Muha au sud de la ville de Bujumbura. Pourquoi avoir cinq dossiers pendants en justice sous les numéros si haut mentionnées autour d’une même parcelle s’étonnent les mêmes de sa famille. Pour ces derniers, il suffit de perdre un procès pour se faire justice sans en être inquiété. C’est une parfaite illustration de l’âne des animaux malades de la peste ou de l’agneau du loup et de l’agneau de Jean de la Fontaine. Quels liens pourraient exister entre la parcelle de Muhoza Don Diel et les procès ci-haut cités avec leurs numéros. Dans le dossier RC 100/19019, il parait clairement dans le bulletin officiel numéro 1/2017 de la 55eme année, à la page 112, qu’à la requête de Ninganza Dieudonné, le tribunal donne assignation à Mr Ndayi Hassan Lewis de comparaitre le 10/2/2017 à 8 heures devant le tribunal de Grande Instance de Muha y siégeant en matière pénale au premier degré au local des audiences publiques. Après avoir perdu le procès qui a été prononcé en date du 25 Avril 2017 et exécuté le 1er Aout 2019, il attendra les dates du 8 et 9 juin 2020 pour agir contre le procès rendu par la justice, en d’autres termes se faire justice par l’intermédiaire de son épouse Izontunga Sophie qui, appuyée par un groupe de malfaiteurs qui se revendiquent faussement ‘Gardiens de la paix, de la sécurité’ se mirent à détruire les bureaux de l’entreprise de Don Diel Muhoza et qui ont été complètement mis à terre. Dans le dossier RC 747/2019 et RC 941/2020, sur la même parcelle en conflit, les opérations de destruction ont été faites dans le seul objectif de se faire justice. Au niveau du dossier RC : 848/2018, toujours sur la même parcelle, selon, un membre de cette famille, le notaire de Gitega, M. Ndikumana Balthazar est accusé de violation de domicile, de vol qualifié ; de destruction méchante par le gestionnaire de l’entreprise de Muhoza Don Diel. Les voisins, les amis savent tous que la maison de Ninganza Dieudonné qui abritait l’Entreprise « Centre de Recherche, d’Evaluation, de Formation et d’Audit (CREFA) a été détruite par une foule de gens qui se revendiquent faussement « Gardiens de la paix et de sécurité. Les travailleurs de l’entreprise Muhoza Don Diel ont pris fuite pendant cette destruction méchante. La population de Nyabugete, phase III de la zone Kanyosha, commune Muha en Maire de Bujumbura, neutre dans ce dossier ont vécu un cauchemar pour avoir assisté à cet événement dramatique et malheureux sans précédent quand ils ont assisté impuissamment à la destruction méchante de cette maison par des gens inconnus et ayant des photos des personnes recherches. Dans leur slogan, ils répétaient à maintes reprises qu’ils recherchaient les manifestants dans les insurrections de 2015 et les jeunes Muhoza Don Diel, Buzoza Don Durell et Kaneza San Ciella et accusait faussement Don Diel en disant qu’il aidait les rebelles à diffuser les informations sur YouTube, selon une association militante pour les droits de l’homme. Les parents de Muhoza Don Diel gardent l’espoir et ont confiance en la justice équitable et pensent qu’un jour l’extrajudiciaire sera banni une fois pour toutes. Cependant, la peur ne manque pas. Les défenseurs des droits de l, homme s’interrogent toujours et ont soif sur les infractions punies par le code : Des faux commis dans les dépêches électroniques, l’infraction punie par l’article 374 ; Rébellion avec bande ou attroupement, infraction punie par l’article 390 ; Ces défenseurs s’interrogent toujours quant au sort réservé à Muhoza Don Diel, à Bizoza Don Diel et à Kaneza San Ciella une fois réapparus dans un contexte ou des gens se font justice et ou on observe une mauvaise et dangereuse pratique de se faire justice.