« Les pays d’Afrique sont de bons élèves en matière d’atténuation des effets lies au changement climatique » a dit sans ambages la ministre congolaise de l’environnement, du développement durable Madame Arlette Soudan-Nonault au cours d’une conférence de presse tenue à Libreville en marge de One Forest Summit tout en annonçant que le Congo
organisera en juin prochain un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement consacré à la préservation des forets des trois grands bassins forestiers du monde que sont le bassin du Congo, l’Amazonie et le bassin du Mékong. Les forêts de ces trois bassins sont au centre de la régulation du climat et justice doit être faite pour ces pays abritant ces massifs forestiers, a-t-elle fait savoir déplorant que la promesse de Copenhague de 100 milliards de dollars par an pour aller dans la transition écologique se fasse toujours attendre. Pourtant, selon la ministre Arlette Soudan, l’Afrique n’émet que 4% des émissions de gaz à effets de serre et les pays du sud parmi lesquels se trouvent les pays du bassin du Congo constituent selon elle, un rempart de l’humanité, de par le service Eco systémique permettant à la planète de respirer. Pour elle, il n’y a pas deux planètes mais une et une seule planète, un seul habitat que tout le monde est appelé a protéger. Les pays du sud ne réclament que le crédit-carbone préconisé dans l’accord de Paris sur le climat promis pour financer la transition écologique. Difficile de comprendre cette situation de deux poids, deux mesures car les pays du nord ont accès à ce crédit au moment où l’on demande aux pays du sud d’attendre un mécanisme et une cadre institutionnel de financement s’est-elle exclamée. Toutes ces questions devront trouver des réponses au cours du sommet annonce espère-t-on. Victor Mubwigiri