Photo de famille à l'ouverture de cet atelier ,au milieu la ministre Arlette du Soudan
Durant quatre jours d’échanges et débats ponctués de présentations faites par des expert en communication, les membres du Réseau des communicateurs de l’environnement et de l’information en Afrique centrale (RECEIAC) et les chargé(e)s de communication des ministères des forêts et de l’environnement des pays de l’espace de la commission des forêts d’Afrique centrale ont élaboré avec brio une stratégie de communication pour la COMIFAC, ses pays membres et de ses partenaires dans le cadre de sa participation aux grands événements internationaux notamment IUCN WCC, CoP26, CoP15 et CoP26 .
En clôturant officiellement cet atelier sous régional, la ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo Mme Arlette Soudan-Nonault a apprécié, à juste titre, la qualité et le niveau du travail fait par les participants à cette rencontre de Brazzaville pour avoir donné le meilleur d’eux-mêmes en faisant montre d’assiduité et de percipicacité. La ministre Soudan-Nonault a signifié que les résultats des délibérations en particulier le mémorandum d’entente entre le RECEIAC et la COMIFAC examinés et adoptés au cours de cette rencontre seront transmis aux autorités des pays de l’espace de la commission des forêts d’Afrique centrale et du bureau du RECEIAC et soumises au secrétariat de la COMIFAC pour la recherche des financements en vue de sa mise en œuvre. Cet atelier, selon elle, a permis aux participants de définir et de partager une position commune sur les contributions et attentes des pays de la sous-région aux différentes rencontres internationales. La COMIFAC et le RECEIAC disposent, désormais, d’un outil de communication nécessaire pour la mise en œuvre de la stratégie de la commission des forêts d’Afrique centrale, de ses pays membres et partenaires, en vue de son plaidoyer lors de la tenue des grands événements internationaux à venir en commençant la COP 26 prévue en Novembre 2021 à Glasgow au Royaume-Uni. D’après la ministre congolaise en charge de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, cet outil permettra, à ceux qui l’ont conçu, de persuader les partenaires multilatéraux et bilatéraux, que le Bassin du Congo est une solution et un remède incontournable au dérèglement climatique. Il permettra aussi de mieux suivre les accords internationaux multilatéraux sur l’environnement, à l’instar des trois conventions de Rio, notamment la convention sur la diversité biologique, la convention sur le changement climatique et la convention sur la désertification a-t-dit.
D’après les organisateurs de cet atelier de Brazzaville, les pays du Bassin du Congo, sous la houlette de la COMIFAC appuyée de la CEEAC et des partenaires au développement ont jusqu’ici activement pris part aux travaux des sessions lors de ces différentes conférences des parties. Ils ont toujours mené de façon coordonnées leurs propositions communes, aboutissant ainsi à la prise en compte des réalités sous régionales dans la rédaction des différents Accords. Cependant en dépit de ces avancées, les pays du Bassin du Congo, déplorent-ils, restent confrontés à des défis importants de préservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers, face auxquels il est observé un cruel manque de ressources financières et techniques en vue de l’organisation d’une riposte efficace. Signalons par ailleurs que cet atelier sous régional, tenu dans la capitale de la République du Congo, a été organisé avec l’appui financier de la coopération allemande GIZ.
Victor Mubwigiri