La capitale gabonaise, Libreville, a abrité du 1er au 2 Mars 2023 « One forest summit » Sommet organisé conjointement par la république du Gabon et la République française dont l’ objectif était d’améliorer la protection des écosystèmes forestiers du bassin du Congo, de contribuer dans la conservation de la biodiversité dans le contexte du dérèglement climatique sans oublier la coopération entre les trois grands bassins forestiers du monde que sont le Bassin du Congo, les forêts d’Amazonie et du Mékong en Asie du sud-Est la recherche scientifique et le financement dans le domaine forestier.
Avaient pris part à ce sommet de deux jours, les chefs d’Etat coorganisateurs dudit sommet à savoir les présidents du Gabon et de France respectivement Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Marcon, des chefs d’Etat et de gouvernement des pays du bassin du Congo, des chefs d’entreprise, des partenaires techniques et financiers dans le domaine forestier ; des scientifiques, des représentants des peuples autochtones, de la jeunesse et du Directeur général de l’Unesco. Procédant à l’ouverture de ce sommet, le président gabonais Ali Bongo a souligné l’importance des forets dans la protection de la planète et les défis auxquels ces forets font face en demandant aux participants de profiter de ce sommet pour définir concrètement les actions à mener pour protéger efficacement ces ressources naturelles.
Pour sa part, le président français Emmanuel Marcon, a réaffirmé l’engagement de son pays d’accompagner les efforts faits dans la protection des forêts du bassin du Congo en encourageant la synergie d’actions entre les scientifiques, les peuples autochtones, les acteurs financiers et tout ce qui pour être fait pour bien conserver et protéger ces forêts. Le président français a à cet effet promis une enveloppe de 100 millions d’euros pour la conservation des réserves vitales de carbone. Le président Macron n’a pas manqué de remercier les chefs d’Etats et de gouvernement du continent et le premier ministre de la Nouvelle Guinée pour avoir fait un long voyage pour défendre une cause commune qu’est la protection des forêts tropicales humides. La Directrice Générale a quant à elle apprécié la place qu’occupe le Gabon dans la protection de la biodiversité animale et végétale tout en souligné le rôle que joue la forêt dans la régulation du climat. Signalons les sessions d’avant l’ouverture officielle de ce sommet ont été animées conjointement par le ministre gabonais des eaux et forêts M. Lee White et le Secrétaire d’Etat français en charge du développement et de l’Ecologie Mme Chrysoula Zacharopoulou. Cette dernière a clairement fait savoir que le sommet de Libreville est un sommet d’actions et de solutions et qu’il est temps de mettre en œuvre tous les engagements pris afin de mettre fin à la dégradation des terres et la restauration des écosystèmes du bassin du Congo pour promouvoir le développement durable. Rappelons à toutes utiles que le Gabon est le pays le plus boisé du monde avec 88% de son territoire couvert de forêts tropicales et humides. Par Victor Mubwigiri